Tout savoir sur les cérémonies
Religieuses ou civiles
La cérémonie funéraire est un rituel organisé en l’honneur d’une personne décédée. Cette cérémonie permet aux proches du défunt de se réunir, de partager leurs émotions et de lui dire adieu. Selon la loi, elle doit avoir lieu dans un délai maximal de 6 jours après le décès.
Il existe plusieurs types de cérémonies en France, parmi lesquelles les familles peuvent choisir.
Catholique
Protestante
Orthodoxe
Juive
Musulmane
Civile
Bouddhique
Une cérémonie funéraire catholique
La cérémonie catholique se tient à l’église. L’hommage est prononcé par un prêtre ou un représentant de l’église avant l’inhumation ou la crémation du défunt. Pendant cette cérémonie, la famille a l’opportunité de rendre hommage au défunt en suivant les rituels de la tradition catholique.
Si le défunt est inhumé, le prêtre accompagne le cercueil au cimetière pour le bénir. Dans cette religion, la famille a une certaine liberté pour choisir le type de monument en hommage au défunt, selon ses préférences, car le choix du monument funéraire n’a pas de règles strictes.
Une cérémonie d’obsèques protestante
La cérémonie funéraire protestante se déroule au temple ou au centre funéraire. Elle précède l’inhumation ou la crémation. Elle peut être conduite par un proche du défunt ou un pasteur. Durant la cérémonie, des passages bibliques, mettant en lumière la vie éternelle et la résurrection, seront lus. Les proches choisiront des chants pour accompagner ce moment solennel. En cas d’inhumation, le pasteur accompagnera le cercueil jusqu’au cimetière pour des prières et des lectures bibliques.
Une cérémonie funéraire orthodoxe
Une cérémonie funéraire orthodoxe est marquée par des prières et des chants évoquant la fragilité humaine et la promesse d’une résurrection. Cette religion interdit la crémation, l’autopsie et les prélèvements d’organes. Aucun rituel de toilette spécifique n’est exigé, mais le corps doit être exposé avec les bras croisés sur la poitrine. À la différence des pays occidentaux qui exigent la fermeture du cercueil, dans les pays orthodoxes, il doit rester ouvert.
Une cérémonie funéraire juive
Une cérémonie funéraire juive se tient au cimetière sous la direction du rabbin, qui prononce son oraison funèbre et récite la prière des morts. Avant l’inhumation, une toilette purificatrice est effectuée, suivie de près par la mise en terre dans les 24 heures suivant le décès. Une bougie est allumée pour symboliser l’immortalité de l’âme. Lors de la préparation du défunt pour le cercueil, sa tête est soutenue par un petit sac contenant la terre d’Israël, un geste porteur de significations spirituelles.
Il est important de noter que, conformément à la tradition juive, les fleurs ne sont pas autorisées, et ni la crémation ni le don d’organes ne sont permis.
Une cérémonie d’obsèques musulmane
Selon la tradition musulmane, des règles strictes encadrent les procédures après le décès. Le visage du défunt est soigneusement purifié, orienté vers la Mecque, puis enveloppé dans un linceul blanc. L’inhumation, qui doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès, est accompagnée de prières funèbres prononcées par l’imam au cimetière. Bien que la coutume musulmane préconise une inhumation directe dans la terre, la législation française impose l’utilisation de cercueils simples et sans ornements. Selon les principes de la religion musulmane, la crémation et le don d’organes sont strictement interdits.
Une cérémonie funéraire civile
Les obsèques civiles ou laïques gagnent en popularité en France. Elles offrent une liberté totale pour organiser le dernier hommage selon les souhaits et les valeurs de la famille. Que ce soit à travers la lecture de textes, de poèmes ou de discours, le maître de cérémonie funéraire ou les proches du défunt jouent un rôle clé. La possibilité d’ajouter des éléments visuels comme des films, des images ou les musiques préférées du défunt ajoute une touche personnelle à la cérémonie. De plus, la cérémonie peut se dérouler dans un lieu choisi par le défunt ou la famille.
Une cérémonie funéraire Bouddhique
Dans le bouddhisme, la crémation est très pratiquée, bien que l’inhumation, le don de corps, le don d’organes et la thanatopraxie soient également autorisés. Le partage du corps à travers le don de corps et d’organes est même considéré comme une action bénéfique. Habituellement, les familles disent leurs adieux au cercueil avant son départ, et des prières accompagnent la crémation pour guider la conscience dans la bonne direction. Généralement, pour les pratiquants, l’urne est conservée après la cérémonie d’obsèques.